Apparence : Robe jaune-orangé. Un aspect légèrement trouble. Quelques dépôts, peu de carbonation. Une mousse sur légère recouvre le dessus.
Saveur : Saveur puissante, domine rapidement tout le palais. On retrouve notamment une note fruitée subtile, accompagnée d’une belle puissance résineuse.
Arôme : Arôme fortement houblonné, bien prenant et puissant. On ressent aussi un côté agrumes, notamment orange et mandarine mais surtout une touche résineuse.
Souvent, j’essaie de m’accrocher au nom ou à la cannette, mais là, j’avoue que j’étais un peu face à un vide. Un vide un peu frustrant quand même, car j’ai envie de poster plus souvent ici, mais quand je n’ai pas d’idée, je ne vais pas forcer. Et je vais encore moins utiliser un algorithme putride et stupide que certains voient comme le futur (ouais, je parle de l’IA là.). Le syndrome de la page blanche est loin d’être facile, écrire n’est pas facile, mais ce n’est pas une raison pour tricher et faire rédiger par une machine voleuse de données votre contenu. À l’heure actuelle, ces projets de faire générer de “l’art” à un bout de code est effrayant, et il devient urgent de tous se lever contre, de faire faire faillite à ces projets, c’est à l’humain de créer.
Heureusement que l’IA ne crée pas de la bière, parce que quand on voit la bouillie incohérente qu’elle pond en image/texte/vidéo et à quel point ça trompe les gens… À y réfléchir, si l’IA faisait de la bière, ça serait sûrement le même rendu qu’une bière low-cost industrielle… Par chance, les brasseries indépendantes sont encore loin d’avoir peur de l’IA. Des brasseurs humains, passionnés et motivés à créer des bières de qualité. Dans les brasseries réputées en France, IRON se place là-haut, devenue avec le temps une référence que je vois de plus en plus citée. Connue à la fois pour les bières classiques et leurs dérives étranges (poulet coco, kebab, saumon…), mais aussi pour leurs références plus classiques. C’est avec un style bien plus “classique” qu’on retrouve, Freddie, aujourd’hui. Une NEIPA, dopée au houblon Mosaic.
Au moins, cette bière n’est pas… FREDDY FAZBEAR… Oui bon désolé, j’ai ce même dans la tête, il fallait que je le cale et je n’avais pas meilleure occasion. Bref, Freddie, ici, c’est de la NEIPA qui bastonne. Le genre bien puissant avec une amertume tranchée, mais surtout une saveur intense. Tel un coup de pied de Duke Nukem, elle frappe à coup de saveurs d’agrumes et de notes résineuses. Ce n’est pas ce que je préfère dans les NEIPA, j’ai tendance à aimer quand c’est fruité, onctueux… Mais même si je n’accroche pas au résultat, je ne peux pas nier que c’est du bon boulot. Pas une bière que je reprendrais, certes, mais pour les fans de notes résineuses et ceux en quêtes de saveurs intenses côté IPA, vous avez un bon choix ici.
Légère, fruitée et fraîche, Born to Lose est une NEIPA qui sait à la fois rester dans la douceur d’une bière ce style, tout en ayant aussi une pointe de notes florales.
NEIPA
Prizm
France
J’aime ma musique quand elle est chaotique, étrange, distordue et qu’elle fait réagir mes parents en me disant “mais t’arrives à écouter ça ?”. Je ne sais pas, il y a quelque chose de presque réconfortant dans le chaos sonore d’un album de Breakcore. Tout comme il y a quelque chose d’apaisant dans du Death Metal bien lourd, une sorte de façon de “poser” ses sentiments ? Quelque chose de cathartique, je dirais, aussi étrange que cela puisse paraître. C’est sûrement personnel, mais moi, je fonctionne ainsi. Et même si j’écoute des albums calmes, doux et légers également, oui, j’arrive à me détendre en écoutant du Grindcore extrême ou de l’EDM hardcore.
Mécanique et industriel, je pense que c’est le meilleur moyen de décrire le troisième album d'Autechre. Tri repetae est complexe, rythmique, une sorte de machine tentaculaire aux mille visages et plein d’ambition. Pas de doute, Sean Booth et Rob Brown savent y faire, et sont les rois d’une vague qu’on appelle IDM. L’album ne vous prend pas par la main, au contraire, il vous jette au cœur de son océan de son abstraits. Mais dans ce chaos, une poésie, une ambiance. Oui, l’album est complexe à écouter, clairement pas un album pour tout le monde, mais Freddie n’est pas non plus une bière pour tout le monde. L’amertume résineuse prononcée de la NEIPA d’Iron se mariera avec les sonorités glitchées et industrielles de l’album.
