Apparence : Robe noire à marron très intense. Aucune transparence, totale opacité. Aucune mousse visible par-dessus.
Saveur : Une saveur riche, crémeuse. Notes primaires de chocolat, café et de caramel grillé. Notes secondaires légèrement boisées, avec un côté lacté et épais.
Arôme : Bel arôme chocolat à la fois puissant et onctueux très plaisant. Note de café subtile, mais plutôt proche du café au lait.
Je m’excuse du retard que j’ai pris et accumulé au cours de cette année pour les chroniques de l’avent. Entre les sorties entre amis, la quantité de travail et le fait de jouer beaucoup à Lethal Company, ça n’aide pas. Oui bon, je sais, certaines excuses sont moins valables que d’autres, mais bon, je fais de mon mieux, c’est l’essentiel. Tenir le rythme d’une chronique par jour, ce n’est pas une tâche aisée, même en s’organisant en amont. J’avais au début voulu anticiper et pré-rédiger les chroniques la veille, rédiger l’avis en dégustant et le coin musique le lendemain pour publier à la suite, mais en ayant accumulé des soirs sans pouvoir m’y mettre, ça a quelque peu complexifié la chose. Heureusement que ce n’est pas une chronique par jour durant toute l’année, je n’aurais pas pu tenir !
Tout comme j’ai difficilement pu tenir face à la tentation d’une Imperial Milk Stout, surtout si c’est brassé par les Danois de To Øl. Une brasserie que j’aime beaucoup, autant pour les noms de leurs bières, leur créativité et leur identité graphique, c’est un tout. Leur Jule Malt, c’est donc une Stout intense et lactée, qui ne fait pas dans la dentelle et vous percute d’un gros 15 %. Le genre de bière qu’il vaut mieux boire chez soi posément, car quand on n'est pas habitué, un tel taux peut être violent. Remplie de bons malts avec plusieurs espèces, dont Dark Crystal et Melanoidin et avec les houblons Tettnanger, Tomohawk et Sorachi Ace. Bref, c’est le genre de grosse binouze qui fait plaisir de voir.
Ah oui oui oui, comme dirait Julien Lepers ! Voilà une bonne Milk Stout comme j'aime, le genre de grosses boissons qui s’apprécient avec un gros plat, genre raclette ou plat bien hivernal bien gras. To Øl n’ont pas lésiné, Jule Malt frappe brutalement avec 105 IBU et 15 %, à quelques petits degrés de ma plus puissante bière jamais bue. Autant dire, c’est une bière de gros calibre, bien lourde et qui frappe fort. Mais ce n’est pas juste un barbare sans cervelle. Cette bière, c’est aussi une bonne dose décadente de douceur crémeuse, épaisse et intense avec des notes de café, de chocolat gourmand. Le tout servi avec un profil liquoreux bien franc, ce n’est pas forcément une bière 100 % “de Noël” mais c’est de sûr une bière pour l’hiver.
Une Imperial Stout, mais avec le twist de saveurs vanille et café, pour imiter le dessert italien dont elle tire son nom.
Imperial Stout
Vocation
Royaume-Uni
2023 a été une année de memes de qualité, je ne vais pas mentir. Je crois qu’une bonne partie de mes nouveaux memes préférés sont issus de 2023. Entre le flic de Boston, MrBeast, Buckle my Shoe, Big D*ck Randy ou encore OceanGate, on a de sacré perles. Et puis il y a les memes qui ont évolués, comme le Metal Pipe, ou encore le meme que ma copine et moi aimons le plus : Gas Station Sushi. En vrai 2023 a été une bonne année pour pas mal de choses. J’ai emménagé dans mon premier appart, j’ai fait évoluer mes goûts musicaux, j’ai noué de nouvelles amitiés et solidifiés les anciennes. En vrai, je me sens en confiance pour 2024. Une année qui, j’espère, me permettra de me dévouer à mes passions, et à découvrir toujours plus de musiques et de bières, de tout horizon. Même les albums les plus raffinés ou les plus stupides.
Dites adieu à la subtilité et aux sons calmes avec ce que fait Hackle. Enfin, je devrais dire avec ce que fait tout le collectif dont il fait partie : Haunted Mound. Ils sont originaires de Sacramento, mené par Sematary et c’est quitte ou double, vous adorez ou vous détestez leurs projets. Leurs sons, c’est du rap maximaliste, chacun avec une personnalité edgy, mais mémorable. J’ai choisi d’associer Jule Malt à la dernière mixtape de Hackle, nommé sobrement “Haunted Nation”. Mélange de Drill, Horrorcore, Witch House et Gangsta Rap surdosé d’un son saturé et d’autotune, c’est un album génialement stupide. Chaque son donne envie de se lâcher, et chaque 808 percute aussi fort que les 15 % de Jule Malt vous percute le crâne.
