Apparence : Robe orangée, proche d'une peau d'orange mais plus foncée. Quasi aucune transparence, sans être trouble pour autant. Fine mousse.
Saveur : Saveur fraîche et claire en bouche, satisfaisante. Note de citron, d’orange, de mandarine. Notes secondaires de mangue. Bière fraîche et plaisante.
Arôme : Arômes marqués de fruits exotiques, type fruit de la passion et mangue. Notes d’agrumes doux comme mandarine, citron, orange.
Sur Internet, il est très facile de se perdre, de tomber dans des “rabbit hole” de curiosités et de sujets passionnants. Que ce soit des projets d’Analog Horror comme Greylock, Mandela Catalogue ou des longs essais vidéos à la Pyrocynical, Summoning Salt ou Feldup, c’est le genre de petits plaisirs dans lesquels j’aime me plonger. Il y a parfois ce sentiment de grandeur, d’un monde nouveau et d’un sujet inconnu à explorer. La curiosité, il faut savoir l’entretenir, c’est important. C’est pour ça que j’ai créé Brewsique, pour la curiosité de bière et de musique, pour donner envie aux gens d’apprendre, d’explorer. Car pour moi, c’est ce qui me fait vivre, partager mes passions, et découvrir de nouvelles choses.
Sœur jumelle de Born To Lose et conçue au sein de la brasserie Prizm, basée à Vendargues, Live To Win est une bière avec un nom bien plus positif. Cette DIPA (Double IPA) est riche, complexe et fraîche, comme d’autres bières de cette famille. Pour brasser cette bière, Prizm a utilisé le duo de houblons Citra et Bru-1. Le premier est connu pour les saveurs d’agrumes et de fleurs qu’il développe. Le second, quant à lui, se rapproche de saveurs de fruits jaune et vert, avec une touche herbacée. Enfin ça, c’est ce que peut développer le houblon. Tout dépend ensuite de comment la brasserie exploite les capacités de chaque variété.
Double IPA dans les standards de ce à quoi on s’attend, Prizm fait les choses simples et efficaces. Entre une saveur fraîche et claire dès l’entrée en bouche, permettant de faire briller les notes de fruits comme le citron jaune ou la mandarine, pas de doute, c’est une bonne bière. Après, Prizm reste en termes d’IPA assez “standard”. Certes on retrouve chez eux parfois des DDH Triple IPA, mais souvent, c’est avec eux qu’on va avoir le genre d’IPA de confiance. Live To Win, c’est ça, une IPA de confiance. Ce n’est pas la bière la plus révolutionnaire, créative ou sensationnelle que vous boirez, mais vous n’en serez pas pour le moins déçus, du moins, c’est mon ressenti. Le genre de bière d’apéritif qui fait du bien après une longue journée de travail, le genre qu’on déguste entre amis, ou seul devant une vidéo YouTube.
Une IPA amériaine classique, sans fioriture. Des saveurs de mandarine et d'orange avec des notes de pin, voici l'IPA de BRLO.
IPA
Prizm
France
Fusionner deux genres musicaux, c’est un processus qui ne date pas d’hier, bien au contraire. C’est comme ça que naissent de nouveaux genres, c’est comme ça qu’on obtient des albums cultes. L’expérimentation et les mélanges, ça peut apporter de bonnes choses. La bière le montre aussi en faisant par exemple les styles Black IPA, Sour IPA, IPL et bien d’autres. C’est toujours intéressant de voir ce genre de mélange. Des fois, même si l’idée de mélanger ces deux choses peut sembler incongrue ou étrange, il peut arriver que le résultat surpasse les attentes. On avait eu les mélanges de Jazz et de Rap, le mélange de Métal et de Techno, tout est possible, quand on met les efforts. Et parfois, même les fusions les plus “basiques” peuvent être incroyables.
J-Pop + Synthwave (ou Retro Electro, à vous de voir comment vous appelez ça), oui c’est un mélange innocent et qui fait même sens. Mais bon sang, il y a des projets avec lesquels ça marche super bien. Même si en est rétro au point de sembler un peu cliché, je ne peux pas nier aimer Satellite Young. Groupe japonais né à Tokyo, c’est le genre de musique optimiste et joyeuse à écouter la nuit en roulant. Mais c’est également un allié de choix avec une bière comme la Live To Win. La fraîcheur et le côté fruité de la bière vont parfaitement avec les mélodies au synthétiseur ou avec les passages saxophones. Et puis, je suis également obligé de dire que l’alternance de langue japonaise/anglaise dans le chant, ça donne ce côté 80s et ce côté “Bande-son d’anime” qui fait plaisir et donne la pêche.
