Apparence : Robe cuivrée/rouillée en couleur. Bien foncée, brun-rouge. Mousse épaisse par-dessus. Mousse par-dessus bien épaisse.
Saveur : Belle entrée en bouche bien fraîche. Mélange de saveur entre agrumes type orange et mandarine. Note caramélisée bien présente, mais puissante vinaigrée du au côté "vieilli en barrique de vin".
Arôme : Arôme torréfié et caramélisé plutôt sympathique, une belle note d'agrume bien mûr, proche d’une orange ou d'une mandarine.
Je ne suis pas très fan de vin. Je sais, je sais, je n’aime pas l’une des boissons iconiques de mon pays, traître à ma patrie que je suis… Mais je n’y peux rien, je n’arrive pas à apprécier le goût particulier du vin, quelle que soit la couleur. J’en bois lors de repas de famille ou de rendez-vous professionnels par politesse. À la rigueur, le rosé, ça peut aller avec son côté floral sympathique, mais sinon, je préfère me lancer sur une bière pour un apéritif. Les gens ont des goûts différents, et c’est normal, je ne me permettrais pas de juger quelqu’un sur ça. Et n’aimant pas le vin, les recettes à base de vin, je n’en suis pas un grand amateur non plus. Exit donc les coqs au vin, poires pochées et vin chaud (je préfère un jus de pomme chaud.). Mais ma curiosité aura eu raison de moi, j’ai quand même tenté une bière vieille en barrique de vin.
Et c’est la Brasserie de Sulauze qu’il faut remercier pour ça. Brasseurs à Miramas, cette brasserie vous propose de multiples bières, des bières permanentes, mais aussi des bières temporaires ainsi que des éditions spéciales. Ici, c’est une édition assez particulière de leur Triple Belge, nommé la Lord Confister. Cette version, à l’étiquette rouge intense, se nomme Lord Confister Foeder Oak. La raison ? Cette édition a été vieille en foudre de vin, tonneau en chêne (d’où le nom oak). Bon, ce n’est pas nouveau de faire vieillir une bière dans des barriques d’autres alcools : rhum, vodka, whisky… Mais le vin, c’est la première fois que je voyais ça. Et comme j’aime expérimenter, et bien voilà pourquoi cette bière se retrouve chroniquée aujourd’hui !
L’idée de faire vieillir une bière en foudre de vin, ça m’a surpris au début, mais en fait, ça rend assez bien. La Brasserie de Sulauze propose une version de leur triple habituelle décalée et originale. On sent à la fois ce côté torréfié/caramel des triples belges authentiques, et ça fait plaisir. Mais très vite, on va retrouver l’acidité, dû au côté vineux de la barrique utilisé pour faire vieillir cette binouze. Personnellement, je n’adhère pas, mais je suis content d’avoir essayé. La bière est bonne, je ne dis pas le contraire, mais disons qu’à un bar pression, ça ne serait pas mon premier choix. Néanmoins, bravo à la brasserie qui a réussi à mettre au point cette idée de bière en fût vieillie en foudre de vin, première fois que je vois ça, et peut-être que je tenterais l’expérience avec une autre bière, qui sait ?
Profanation
La Profanation est une bière intense, fruitée et bien houblonnée. Avec des saveurs chaudes d'épices, de caramel grillé et des notes fruitées comme de la pêche et un final frais et légèrement amer.
Triple
Sabotage
France
L’un de mes rêves, c’est d’arriver à goûter une bière de chaque pays sur Terre. Alors bon, c’est sûr que pour trouver une bière Angolaise, du Laos ou Serbie, ça va être plus chaud. Mais en vrai, c’est une sorte de “bucket list”, une envie d’exploration. Chaque pays a sa propre histoire, ses propres techniques, ses propres goûts en matière de bières et de brassage. Autant dire que je vais devoir parfois bien creuser si je veux compléter au mieux cette liste. Dans la même idée, l’objectif autre c’est d’écouter un artiste de chaque pays sur terre. Ce qui est, pour le coup, un peu moins complexe que la bière, si on sait bien ou chercher. Des albums géniaux, on en trouve partout, il faut savoir où chercher, et il faut parfois savoir passer au-dessus les albums et artistes aux noms étranges et peu communs.
King Gizzard and The Lizard Wizard, je vous avoue que quand j’ai vu ce nom de groupe pour la première fois, j’ai cru que c’était une blague tellement le nom semble parodique. Mais, aujourd’hui, je considère ce groupe aisément comme l’un des plus créatif, génial et virtuose moderne. 26 albums depuis leur fondation en 2010, le supergroupe australien à jongler avec une myriade de genres du rock. Mais sur Polygondwanaland, c’est un voyage entre prog rock et rock psychédélique qui vous attend. Hommage aux scènes 60s/70s, dosé d’une sauce médiévale cosmique dans l’esthétique, préparez-vous à en prendre plein les tympans. Je ne saurais dire pourquoi cet album marche aussi bien. Entre les mélodies complexes qui représentent la palette de saveurs vaste et ce côté hypnotique qui se marie bien aux notes vinaigrées… Ça marche vraiment bien.
