Apparence : Robe jaune pâle à jaune paille, très peu d’autres teintes dans les reflets. Une bière claire, trouble, aucune transparence. Mousse blanc semi-épaisse.
Saveur : Une saveur fruitée, marquée et très plaisante. Une entrée en bouche sur le citron et le pamplemousse. Fin de bouche plus amère. Amertume modérée à forte.
Arôme : Un arôme houblonné, assez frais tout en restant rond. Pas d’agressivité ou d’intensité en pic dans l’arôme.
Prizm, c’est un peu devenu l’un des icônes des brasseries artisanales dans ma région. Originaires de Vendargues, la brasserie n’a jamais cessé d’impressionner avec leurs créations. Entre un score moyen avoisinant 4 chez Untappd, une réputation européenne voire mondiale, c’est une vraie fierté de les avoir pas loin de chez moi. Prizm ne font pas dans la dentelle, avec des bières techniques, riches. Entre leurs IPA “classique” qui n’ont aucun défaut, leurs stout riches ou leurs Triple DDH IPA, ils savent vraiment faire de bonnes bières. Donc quand Prizm remet comme l’an dernier les cartes de la collab White Labs, moi je dis oui.
Je dis l’an dernier car Prizm nous avait déjà sorti une quadrilogie, dont Monolith faisait par exemple partie. Ici, ils reviennent non seulement avec l’attirail de qualité White Labs, mais ils frappent avec un style encore plus technique. Là où Monolith était par exemple une Double IPA, Austerity est une DDH NEIPA. Rien que là, je pense avoir perdu pas mal de personnes peu expérimentées dans le vocabulaire brassicole. Basiquement, on fait affaire à une IPA trouble, riche en saveurs, avec une quantité de houblons supplémentaire pour apporter encore plus de saveurs. Ce n’est donc pas la bière d’apéro-foot du dimanche, autant vous dire que ça, ça se déguste.
Allez, avouons-le, on parle ici plutôt d’une bière “pour connaisseurs”. Avec une bière aussi technique tant sur les levures, les malts et les houblons que sur le style, DDH NEIPA pour rappel. Ce qui fait que Prizm nous envoie quelque chose qui cimente encore plus leur réputation de bons brasseurs. Loin d’être une bière basique comme son nom aurait pu le laisser penser, Austerity est riche, forte en saveurs. Peut-être avec une fin de bouche trop amère pour moi. Ce n’est que mon avis, mais je trouve que sa finale un peu amère pourrait être adoucie par d'autres notes en plus du pamplemousse. Néanmoins, c'est une très bonne bière
Une IPA puissante, riche et dense, avec une texture un peu épaisse qui lui donne un côté enveloppant en bouche. Une IPA pleine de complexité à réserver aux connaisseurs.
Triple DDH IPA
Adroit Theory
États-Unis
Je vais pas vous mentir, quand on me dit “groupe de métal inspiré de l’univers de Simpsons” je n’ai pas trop confiance envers le projet. Ce n’est pas que je déteste les Simpsons hein, c’est plutôt que, en général, les projets inspirés de cartoons, c’est rarement un bon projet. Mais parfois, on peut tomber sur des surprises. Et des fois même, ce genre d’albums peuvent aller avec des bières. Des albums comme le début de Dr. Colossus. Le groupe australien à orienté son univers lyrical autour de la série de Matt Groening. Le tout dans un package de Stoner Doom Metal bien chaud, bien lourd.
Ce qui rend très bien avec des bières denses en saveurs comme la Austerity. On retrouve cet echo entre les riffs distordus et brûlants de l’album et l’amertume puissante des houblons de cette DDH NEIPA. De plus, le côté agrume et pamplemousse, évoquant quelque chose d’estival, se mixe d’autant mieux avec ce son puissant et à fort impact de l’album. Du chant rauque aux batteries écrasantes, toute cette fusion marche.
