Apparence : Robe jaune-orangée intense, limite ambrée dans les reflets. Aucune transparence, mousse semi-épaisse.
Saveur : Saveur puissante, fruitée et résineuse. Note principale d’orange confite, de pamplemousse rose, de citron vert. Note secondaire résineuse et puissante.
Arôme : Arôme fortement houblonné, avec un bel accent sur l’orange, le pamplemousse et le citron vert, le tout avec une note résineuse marquée.
Ouais, bon excusez moi. Entre une intoxication alimentaire, la fatigue et d’autres trucs, j’avoue ne pas vraiment avoir eu le temps d’être actif. Mais les beaux jours reviennent, et je me ressens prêt à être bien actif pour Brewsique, tout en restant modéré, bien évidemment. Je ne vais pas m’embêter avec une introduction longue, car je n’ai pas grand-chose d’autre à dire. Donc on va en venir aux faits, parler de la bière du jour, et puis voilà, ok ?
Mosaic, HBC 586, Centennial, Cascade, Centennial YCH702, Chinook, Columbus… Non, ce n’est pas une liste de courses, mais la liste des houblons utilisés dans cette bière. 7 houblons, avec ça, on est saturé, je pense. Et pourtant, c’est avec ce cocktail tout droit sorti d’un esprit fou que Hoppy Road nous prouve que “Craft Is Not Dead”. La brasserie basée en Meurthe-et-Moselle n’a vraiment pas lésiné et met la gomme. Une grosse West Coast IPA, puissante, épaisse, houblonnée, trouble, on fait face à de la binouze de connaisseur, ça, je vous le dis. En plus d’un nom en pure référence au mouvement Punk, à la cannette Punk, on a une bière bien PUNK à contre-courant des brasseries qui utilisent 1, 2 voire 3 houblons maximum dans leurs bières.
Waaaa, ah oui, pour de la West Coast IPA, ça plaisante pas ! Houblonnée à souhait, avec un joli 6.4% au compteur, Hoppy Road nous prouve que l’IPA amère et robuste n’est pas prête de s’éteindre. Avec une liste de houblons digne d’un générique de film, c’est puissant et ça me plaît. Une IPA à réserver aux plus aguerris, à ceux qui ont l’habitude d’avoir une explosion de saveurs en bouche et qui ne sont pas frileux à l’idée d’une saveur résineuse. Ce n’est pas le genre de bière à s’enfiler comme ça, il faut savoir l’apprécier, mais c’est comme ça que je recommanderais de boire une bière artisanale de toute façon, en prenant son temps.
Une DDH IPA chargée de fruits tropicaux comme litchi, papaye ou passion. Amertume modérée. Si vous aimez retrouver le houblon tout en ayant un goût fruité, c'est un style pour vous !
DDH IPA
Basqueland
Espagne
Ils sont originaires de New York, ils sont anonymes et punk et leur musique est d’une agressivité bien tranchée, je vous présente Gravesend. Actifs depuis 2020, ce projet entre War Metal, Deathgrind et Death Metal n’épargnera pas vos oreilles. Leur album de 2021, Methods of Human Disposal, pose déjà cartes sur table avec une pochette d’album qui rappelle ce côté punk destroy en noir et blanc de la cannette. Niveau sonorité, l’album est dense, lourd et clairement pas pour les novices du punk.
Les 7 houblons présents dans la bière, comme je l’avais dit, donne une saveur amère franche, très résineuse, mais qui détonne quand même de saveurs avec des notes fruitées. Si certes, on ne retrouve pas vraiment de mélodies joyeuses au cours de l’album, la densité des riffs et la rapidité de la musique se retrouve en accord avec la puissance des houblons de la bière. Une bière si saturée qu’on en mâcherait presque le houblon. Et bien là, l’album est tellement saturé et dissonant sur son esthétique sonore que chaque riffs fait l’effet d’un coup. Bref, un combo agressif, j’en conviens, mais qui marche extrêmement bien.
